The Oneiric, Philosophical and Political Cosmology of Christine de Pizan
Georgina Rabassó
ABSTRACT
Christine de Pizan (ca. 1364-ca. 1430) describes the universe and reflects on the causes of the generation of the cosmos in several passages of her allegorical works. Her interest in natural philosophy is well known and, although she had no formal training in the arts of the quadrivium, she taught herself from the books available to her at Charles V’s court. In the journeys on Earth and through the heavens that she depicts in Le chemin de long estude (1402) and L’Advision-Cristine (1453), she reworks ideas taken from philosophical and literary sources both ancient, late antique and medieval. She frames these ideas in her own imaginary and uses them to analyse, by analogy, the ethical-political issues at the heart of her practical proposals for restoring order, peace and concord to the kingdom of France after Charles VI’s rise to power. De Pizan conceives of nature as a series of living, sexed, feminine forces, personified as ladies of great authority. Thus, on both the natural and social levels, she gives women a key role in organising and directing the world in every conceivable sphere of reality.
Keywords: scientific imagination; natural philosophy; oneiric literature; tradition of women’s philosophical thought; herstory
Received: March 15, 2022; Accepted: April 05, 2022
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1Dante Alighieri, Divina Commedia, Inferno, Canto I, vv. 82-90 (la cursiva es mía): “‘O de li altri poeti onore e lume, / vagliami ‘l lungo studio e ‘l grande amore / che m’ha fatto cercar lo tuo volume. / Tu se’ lo mio maestro e ‘l mio autore, / tu se’ solo colui da cui’ io tolsi / lo bello stilo che m’ha fatto onore. / Vedi la bestia per cu’ io mi volsi; / aiutami da lei, famoso saggio, / ch’ella mi fa tremar le vene e i polsi’”. Se refiere al poeta Virgilio.
2“La m’apparoit l’estature d’un homme de belle forme mais de grandeur inextimable, car sa teste tresperçoit les nues, ses piez marchoient les abismes et son ventre avironnoit toute la terre. Clere face et sanguine avoit; aux crins de son chief donnoient aournement innombrables estoilles. […] La vesteure de ceste creature estoit dyapree de toutes couleurs, tres sobtilment ouvree, belle, riche et de longue duree. En son front bien portrait avoit l’emprainte de ·V· lettres, c’est assavoir ‘C.h.a.o.z’, qui son nom figuroient”; la traducción de la última frase ha sido adaptada.
3“Tout m’apprist, de tout m’avisa, / Mais de quanque elle devisa / Je ne pense pas a parler, / Car ne m’appartient a mesler / Des jugemens de tel clergie, / Car scïence d’astrologie / N’ay je pas a l’escole apprise; / Si en pourroie estre reprise; / Mais de ce qu’en general vis / Puis compter qu’il m’en fu avis” (De Pizan, 2000, pp. 196-198).
4“La vy comment le souverain Pere / A ordené du ciel l’espere, / Qui obliquement adés tourne / Autour de son aixeau aourne, / Entre les .ii. poles assise, / Et comment et par quel devise / De son mouvement gravissant / Vait les estoiles ravissant, / Qui toutes sont en lui fichees / Et par ces voyes despechees. / D’oriant jusque en occidant / Les tourne, non pas d’accidant / Mais par nature, et puis arriere / Les retourne d’autre maniere, / D’occidant en oriant, / Sans riens trouver contrariant, en .xxiiii. heures d’espace, / Et tout au tour du ciel s’en passe” (De Pizan, 2000, p. 198).
5“Y la se debatirent moult, / En disant chacun son avis, / Mais ainçois que fust assouvis / Leur parlement, ilz ont trouvé / Et par vive raison prouvé / Que la plus grant cause qui soit / Au monde, qui l’omme deçoit, / C’est couvoitise de regner / L’un sus l’autre et de gouverner. / Et pour ce les princes poissans, / Dont ou monde a millers et cens, / Par leur puissance font les guerres / Maintenir, pour nouvelles terres / Acquerir; et ne leur souffit / Riens, tant y ayent grant prouffit. / Si seroit doncques neccessaire, / Pour tout le bas monde a paix traire, / Qu’un seul homme ou monde regnast / Qui toute terre gouvernast, / En paix la tenist, et feïst / Justice de qui meffeïst. / Et tous autres seigneurs tenissent / De lui et du riglé n’ississent” (De Pizan, 2000, pp. 264-266).
6En esta carta, Machiavelli anuncia al amigo la redacción de un opúsculo, De principatibus, que en aquellos momentos todavía estaba completando y repuliendo (Connell, 2017, p. 61).
7“Songe donc aux Idées, c’est-à-dire aux choses célestes, qui sont les pus élevées; ne vois-tu pas que même les plus grands philosophes, ceux que tu allègues […], n’ont pu déterminer le vrai du faux, mais se reprennent les uns les autres et se disputent sans fin? Tu l’as appris toi-même dans la Métaphysique d’Aristote, qui critique et réfute pareillement les opinions de Platon et d’autres philosophes en les citant. Et remarque encore que saint Augustin et d’autres docteurs de l’Église ont fait de même pour certains passages d’Aristote, que l’on appelle pourtant le Prince des philosophes, et à qui l’on doit les plus hautes doctrines de la philosophie naturelle et morale” (De Pizan, 2021, p. 32); traducción española ligeramente modificada.
8“Et aussi la matiere premierement, non pas accidentellement, est le suppost des formes, par quoy encore appert que elle soit vray principe. Il s’ensuit que matiere soit principe des choses. Tiercement, car comme de toutes choses ce semble le principe ouquel finablement toutes elles retournent, car si comme les principes sont premiers en la composicion, aussi doivent ilz estre desreniers en la resolucion, et autressi ytel en la matiere. Quartement, comme il faille les principes demourer, ce par especial semble estre vray principe qui en chascune generacion et aprés toute corrupcion demeure” (De Pizan, 2001a, p. 60).
Received: March 15, 2022; Accepted: May 05, 2022
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